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« Satie & cie » à l’église de Luzarches

Joël Terrin, Anni Laukkanen

Eglise Saint-Côme-Saint-Damien

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Présentation

Un récital à la fois classique et caustique à l’occasion des 100 ans de la disparition de Satie

Joël Terrin ténor
Anni Laukkanen piano

Notamment au programme…
E. Satie : Manière de commencement, tiré de « Trois morceaux en forme de poire » | Allegro | Élégie | 1ère Gymnopédie | Première pensée Rose+Croix | Je te veux | Bonjour Biqui, Bonjour | Vexations | Trois poèmes d’amour | La Diva de l’Empire | Trois mélodies de 1916 | Idylle | Méditation | Ludions
C. Gounod : Prière
G. Fauré : Le secret | Clair de lune
C. Debussy : Harmonie du soir
M. Rosenthal : Fido | Grammaire | Le Marabout
F. Poulenc : La Courte Paille

Saviez-vous qu’Erik Satie passait régulièrement par Luzarches ? Il venait y rendre visite à la cantatrice Paulette Darty, qui habitait le Manoir de l’Epinaie. S’il venait en train (la gare a été inaugurée le premier mai 1880, alors que l’auteur des Gymnopédies était encore au conservatoire), la calèche passait nécessairement le long de l’église Saint-Côme-Saint-Damien où il est célébré ce soir. Satie était pourtant un drôle de paroissien, dans tous les sens du terme : grand buveur et joyeux farceur, il s’est peu pris au sérieux. En témoignent les titres de ses compositions, comme ces Trois morceaux en forme de poire qu’interprète la pianiste Anni Laukkanen. Avec le ténor Joël Terrin, elle a conçu un programme à la fois classique et caustique, tourné vers la « mélodie française », cet art subtil de la mise en musique de poèmes, apparu dans les salons parisiens vers le milieu du XIXe siècle. Les deux artistes ont exhumé des mélodies de Francis Poulenc peu jouées, du fait de leur caractère enfantin. Créées au Festival de Royaumont de 1961, elles sont en effet emplies de la douce fantaisie des poèmes de Maurice Carême. Quelle aventure ! narre, par exemple, les déboires d’  « Une puce [qui], dans sa voiture, / Tirait un petit éléphant ». Même tonalité chez un disciple de Ravel un peu oublié : Manuel Rosenthal. Il est question dans ses mélodies de marabouts qui dorment sur une patte, de sucres d’orge, de « dingo[s] » et de « marteau[x] ». Un amusant hommage à l’esprit décapant et inclassable d’Erik Satie, compositeur de pièces pour piano d’une délicatesse immense mais également anticonformiste virulent qui a ouvert la voie au surréalisme.

Écouter / voir

Le lieu

Eglise de Luzarches vendredi 16 mai 2025 à 20:30

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À venir

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01 30 35 58 00