Résidence : ApotropaïK dialogue avec la musique arabo- andalouse

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Le 28 mai 2025, le groupe ApotropaïK et 3 artistes invités donneront à l’Auditorium du musée du Louvre un concert inédit, « Du trobar au tarab », renouant le dialogue entre troubadours et musiciens arabo-andalous.

ApotropaïK est un jeune ensemble qui renouvelle l’approche des répertoires médiévaux par un regard sensible et vivant. Constitué de Clémence Niclas (voix et flûtes à bec), Louise Bouedo (vièle à archet), Marie-Domitille Murez (harpe gothique) et Clément Stagnol (luth médiéval), il invite à se détourner des idées reçues et des traditions interprétatives datées afin de servir une musique, qui, malgré l’éloignement, nous apparait aujourd’hui encore dans sa fraîcheur initiale. Pour ce projet, ils ont invité Meryem Koufi (voix et kouitra), Yasmine Rabet (percussions) et Khaled Aljaramani (oud et voix). Tous bénéficient de l’appui musicologique de Jean Lambert, de l’Université de Nanterre, et Gwenaëlle Fellinger, conservatrice en chef au département des arts de l’islam au Louvre, participera à leur prochaine résidence de travail.

Cette séance de 4 jours de répétitions a eu lieu du 2 au 5 février, où Apotropaïk est ensemble en résidence à Royaumont depuis 2023. Depuis les années 1980, la Fondation est en effet au cœur du renouveau des musiques médiévales. Elle se passionne également pour ce qu’elle appelle, depuis 2000, les « musiques transculturelles », stimulant la rencontre entre créateurs issus d’univers esthétiques a priori éloignés, qu’ils viennent des musiques savantes, contemporaines, orales ou improvisées. Khaled Aljaramani a d’ailleurs été lui aussi en résidence à l’abbaye, dans le cadre de sa collaboration avec le guitariste Serge Teyssot-Gay.

Avec « Du trobar au tarab », ApotropaïK promeut un temps de partage et de métissage, « un point de rencontre entre les répertoires ». Le travail de réécriture et d’arrangement donne lieu à un échange artistique entre des pratiques musicales unies mais pourtant singulières. Venez à l’abbaye découvrir comment se partagent les premiers chants de troubadour, les noubas arabo-andalouses, les traditionnels syriens et les airs espagnols et portugais du XIIIe siècle.

L’ensemble Apotropaïk à Royaumont


La Fondation Royaumont remercie les mécènes qui contribuent à financer cette résidence :